"La honte a changé de camp". C’est cette phrase qui restera du procès des viols commis par une cinquantaine d’hommes à Mazan, dans le sud-est de la France, sur Gisèle Pélicot. Elle a été prononcée par l’un des avocats de la victime, il y a tout juste trois mois et demi, pour demander que le procès soit public. Et en ouvrant grand les portes de la salle d’audience, Gisèle Pélicot a permis qu’un débat s’ouvre aussi sur l’ampleur des violences faites aux femmes, en France et au-delà.

Des médias du monde entier ont donc couvert le procès de ces dizaines hommes accusés de l’avoir violée avec son mari Dominique Pelicot, qui la droguait pendant près d’une décennie.

Mais comment, en tant que journaliste, on couvre un procès hors norme comme celui-ci ?

A l’AFP, une dizaine de personnes ont été mobilisées, entre rédacteurs, video journalistes, photographes, dessinateur de presse et chefs.

A la veille du verdict, quatre journalistes, David Courbet, Viken Kantarci, Christophe Simon et Philippe Siuberski, ont livré leur récit de ce procès, vu de l’intérieur.

Un sujet préparé avec Jessica Lopez, rédactrice en chef en charge des questions de genre à l’AFP.

Réalisation : Michaëla Cancela-Kieffer

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