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サマリー
あらすじ・解説
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Le bien, le mal » de Guru et Mc Solaar.
Une rencontre transatlantique que l’on retrouve sur le premier album solo de feu Guru, qui s’est fait connaître au sein du légendaire duo qu’il forme en 1989 avec Dj Premier : Gang Starr. En 1993, Guru lance sa série Jazzmatazz, un disque qui, au-delà de mettre en avant l’apport du jazz dans le rap, fusionne les deux genres.
Ce n’est pas totalement nouveau : Miles Davis, dans son dernier album Doo Bop, s’intéresse au genre – le rap – tout comme Quincy Jones. Guru innove en proposant un casting de haut vol. Sur ce premier volet, Donald Byrd, Roy Ayers, Lonnie Listen Smith côtoient Carleen Anderson, N’Dea Davenport, chanteuse des Brand New Heavies, ou encore ce jeune rappeur français, Mc Solaar. C’est que Claude Mc a frappé un grand coup avec son premier album et les échos de Qui sème le vent récolte le tempo sont arrivés jusqu’aux États-Unis.
« Le bien, le mal » n’est pas la première collaboration entre Solaar et Guru, puisque certains doivent connaître ce maxi de remix de « Qui sème le vent… » sur lequel on retrouve bien sûr la Funk Mob (aka Zdar et Boom Bass qui ont travaillé sur l’album) mais aussi le Kwanzaa Possee et… un remix de Gang Starr !
C’est donc un retour d’invitation de la part de Guru qui convoque cette fois le rappeur de Maison Alfort à inscrire son nom au côtés des plus grandes pointures du jazz. « Le bien, le mal », est produit par l’acolyte de Solaar, Jimmy Jay, et le clip sera tourné entre New York et Paris par Fab Five Freddy, habitué des échanges franco-américains. Un titre qui s’inscrit dans l’ADN de Nova et que l’on ressort pour vous aujourd’hui.
Visuel © Le bien, le mal de Guru et Mc Solaar