Pour fêter Noël et finir l’année 2024 en beauté, je vous ai ramené Frédéric Meyrieu sur un plateau, qui a fait le déplacement exprès pour vous (pas du tout, il est venu rendre visite à son fils, mais je préfère la première version).

Un pied gauche aussi soyeux que sa chevelure (non, je ne parle pas de moi), Frédéric Meyrieu a marqué le foot français des années 1990 par sa qualité technique et son caractère bien trempé. Formé à l’Olympique de Marseille, le Toulonnais a côtoyé des grands noms du foot comme Jean-Pierre Papin, Alain Giresse, Chris Waddle, Abedi Pelé ou encore l’Allemand Klaus Allofs.

Prêté ensuite au Havre puis transféré aux Girondins de Bordeaux dans le cadre d’un échange avec Eric Cantona, le milieu offensif lance définitivement sa carrière chez lui, à Toulon.

Frédéric Meyrieu reste surtout dans les mémoires pour ses passages au RC Lens et au FC Metz, où l’élégant numéro 10 a posé ses valises en 1997, à l'âge de 29 ans. Les plus anciens se souviennent encore de sa première saison, où le FC Metz finit vice-champion de France derrière... le RC Lens.

Après cinq saisons en Lorraine, il aurait pu finir sa carrière aux États-Unis, voire même en Asie. Son parcours, ses choix, son caractère son rapport au foot et son attachement au club à la Croix de Lorraine, Frédéric Meyrieu se confie sans filtre avec des anecdotes succulentes.

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Né à Giraumont, meilleure terre de footballeurs au monde selon lui, c'est à l'AS Florange que Bernard Zénier a tapé ses premiers ballons, où son père, ancien joueur pro du FC Metz, était gardien du stade.

Repéré par Carlo Molinari, l'attaquant a tout connu dans sa carrière avec son club formateur, pour lequel il comptabilise 66 buts en 257 matchs : le titre de meilleur buteur du championnat en 1987 et la Coupe de France en 1988.

Il a entre temps rejoint le rival de l'AS Nancy-Lorraine d'un certain Michel Platini - qu'il retrouvera en Équipe de France - et glané un titre de champion de France avec Bordeaux en 1984, avant de porter les couleurs de l'Olympique de Marseille.

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Milan Robin a pris le temps, malgré son cocard et la défaite 6-0 à Saint-Symphorien - je ne sais pas ce qui fait le plus mal - de se confier sur son parcours. Formé au FC Metz, passé par les championnats de France semi-pro, l'attaquant polyvalent goutte - enfin - à la Ligue 2, à 24 ans. Arrivé au FC Martigues à l'été 2023 en provenance du SO Cholet, le numéro 12 a connu la montée du National à la deuxième division française avec les rouge et jaune.

De ses premières années de foot dans ses Vosges natales jusqu'à l'Équipe de France avec Ibrahima Konaté, Boubakary Soumaré, Michaël Cuisance ou encore Alban Lafont, le couteau suisse - vosgien en fait - explique ses choix qui l'ont amené au plus haut niveau.

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