🎭 Alice Longuet, responsable des programmes et des partenariats de l’ONG Batik au Vietnam, incarne avec un talent rare le personnage de Body Shaming.

Je m’attendais à un rustre, une voix brutale, et me voilà face à un dandy, élégant, séduisant… au point que je le vouvoie !

✨ Body Shaming fascine.
Il ne crie pas : il inspire.
Il ne punit pas : il prétend protéger.

À travers la voix d’Alice, on découvre un tyran au visage d’ange, gardien autoproclamé du bon goût, de l’harmonie visuelle et de la morale collective.
Il invoque l'effort, la rigueur, la santé. Il promet d’aider. Il parle d'amour. Mais alimente en silence le rejet de soi, surtout chez les femmes.

Et c’est là qu’Alice brille : elle rend palpable ce glissement. Cette violence déguisée en vertu.

🧠 Dans le débrief, elle souligne que Body Shaming s'infiltre dans notre voix intérieure, qu’il prend appui sur nos désirs d’appartenance. Qu’il s’adapte aux époques, aux technologies — et même à l’IA :

« Quand l’IA nous montre des corps parfaits, elle ne fait que rendre visible le cauchemar collectif que nous avons rêvé ensemble. »

💡 3 façons de lui faire prendre des vacances :

1. Le jouer pour le démasquer.
   L’incarner, c’est le rendre visible, ridicule, dépassable.

« Je suis l’œil qui aime. Le goût qui sauve. » — MDR.

1. Remettre en question l’idéal.
   Ce n’est pas de l’émancipation que de courir après un corps standardisé.

Accepter n’est pas renoncer. C’est se réapproprier.

1. S’entourer d’allié·es.
   Body Shaming prospère dans la solitude. Il perd du terrain face aux regards qui accueillent, soutiennent, célèbrent.

   
   

🗣️ 5 citations marquantes :

« Je ne juge pas, je veille. Je suis l’œil qui aime. Le goût qui sauve. »
« Si je te dis que ce n’est pas ta faute, c’est pour mieux te faire croire que c’est ton devoir de changer. »
« Il est plus facile de me suivre que de me combattre. Je suis ce que tout le monde veut, même ceux qui disent me détester. »

« Ce qui me trouble, c’est que parfois, en jouant Body Shaming, je me suis surprise à le prendre en pitié. »

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